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- Soleil couchant -

  • Photo du rédacteur: Pascale
    Pascale
  • 28 août 2024
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 29 août 2024



Lorsque le soleil se couche, c’est la fin d’une journée, demain sera un autre jour !


Mais lorsque le soleil se couche, la nuit vient. Il se passe toujours quelque chose dans notre ciel ! La plus grosse étoile disparait chaque soir de notre vue et nous permet de profiter de la vue de nombreuses autres étoiles. Parfois la lune est même de la partie, nous offrant un magnifique spectacle.


Je suis certaine que vous avez déjà passé du temps, le soir, le nez en l’air, à essayer de repérer la Grande Ourse, ou une autre constellation ; à faire un vœu au passage d’une étoile filante ; à gratter la guitare autour d’un feu de camp avant de vous laisser bercer par le calme d’une nuit à la belle étoile.


Mais avez-vous déjà admiré un ciel non pollué par les lumières artificielles ?


J’ai eu cette chance et en garde un souvenir magique. Les beaux ciels étoilés que nous observons depuis nos villages ne sont rien comparés à un ciel observé, perdu au milieu de nulle part, à des kilomètres du premier lampadaire.


J’ai de la famille en Ardèche, à l’époque ils vivaient dans une maison à l’écart d’un village, au bout d’une route sinueuse et cabossée. Ça faisait partie du plaisir du voyage ! Quand la voiture commençait à être secouée, nous savions que nous étions presqu’arrivés.


Un jour, nous sommes arrivés de nuit. Au gré d’un élargissement du chemin, la voiture s’est arrêtée. J’ai le souvenir que ça m’avait fait peur : la nuit est terriblement noire, je n’aurais pas aimé devoir marcher jusqu’à leur maison sans tenir fermement la main de Papa ou Maman.


La voiture n’était pas en panne. Papa avait simplement décidé de faire une pause pour admirer le ciel étoilé. Il nous a rassuré et nous sommes sortis de la voiture. Nous nous sommes adossés au capot et avons porté notre regard vers cet impressionnant infini.


J’ai le souvenir d’avoir trouvé ça vertigineux ! Plusieurs centaines d’étoiles étaient là, c’est bien plus que les quelques dizaines que je pouvais observer de chez moi par temps dégagé. J’ai l’impression d’avoir pris conscience à cet instant que le ciel n’était pas juste une sorte de toile sur laquelle quelqu’un aurait peint quelques étoiles, mais était en réalité un espace d’une profondeur inimaginable.


Ça n’a pas duré longtemps, nous avons repris la route quelques minutes et débuté notre séjour par une tournée de bisous et une grosse nuit, mais j’en garde un souvenir intact. En écrivant ces lignes, je suis projetée à cet endroit, à ce moment précis, sentant sur ma peau l’air doux encore tiède d’une nuit d’été, une odeur de montagne dans le nez et profitant pour quelques secondes de l’évasion de la magie de cet instant suspendu.


Pascale Danze

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